Beaucoup d'entreprises de travaux d'accès difficile
ont eu un planning chargé en ce début d'année.
" Aprés la tempête, nous avons dû poser
en premier secours un certain nombre de filets de sécurité
sur des toitures industrielles endommagées" explique
Pascal Claverie, Pdg de SFA. "Beaucoup d'opérations
portaient sur des documents historiques tels que des églises,
des basiliques : dépose de croix et statues, mise en
sécurité, pose de filets de protection sur la
cathédrale de Belfort,..." précise Thierry
Chiche, directeur général de Voltige. "A
Bordeaux, nous avons dû intervenir sur la flèche
de la cathédrale et accéder au chevet à
l'aide d'une tyrolienne tendue à 80 mètres de
hauteur depuis un autre bâtiment" signale Nicolas
Gaudé, conducteur de travaux de la société
Adret.
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"Concentré sur une courte période
l'activité liée à la tempête représente
environ un mois de chiffre d'affaire en plus mais surtout
de nouveaux clients qui ont apprécié notre présence
sur le terrain" observe Jean-Michel Gainche, le directeur
d'Inaccess. "Beaucoup de bâches et de filets de
protection ont été posés à cette
occasion, générant un chiffre d'affaire d'environ
2 MF. Mais le plus intéresant pour nous c'est d'avoir
ainsi gagné de nouveaux clients à plus long
terme dans nos métiers habituels" confirme Yannick
Ben Friha, Pdg de Versant. |
Le Moniteur 3 novembre 2000
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