Les parchemins vont retourner au sommet de la flèche, en compagnie d'un nouveau de 2001 (Photo Fabien Cottereau) |
CATHEDRALE SAINT-ANDRE
Deux parchemins découverts Datés de 1810, 1860 et 1942, ils témoignent des travaux de rénovation de la flèche nord-ouest de la cathédrale. Enfermés dans un tube de cuivre, ils étaient perchés à 85 mètres de haut |
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MÉMOIRE DE GUERRE
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Fin des travaux en juin
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Les travaux, qui ont démarré en décembre 2000, ont entraîné le démontage de la croix en fer placée au sommet de la flèche.C'est lors de l'ouverture de la sphère attenante à la croix que les parchemins ont été trouvés par Yves Depert, tailleur de pierre chez Quelin. Le parchemin le plus ancien (1810) rappelle d'une écriture couchée deux vagues de travaux, les premiers "faits en vertu du décret de sa majesté impériale du 25 avril 1808 ". | La remise en état des parties hautes de la flèche nord-ouest de la cathédrale Saint-André, sévèrement touchée par la tempête du 27 décembre 1999, devrait être achevée en juin 2001. D'un montant de 4,3 millions de francs, financés à 100 % par l'État (avec la DRAC en maîtrise d'ouvrage), ils portent sur la restauration des pinacles et la reprise des fissures constatées au sommet. Ces dernières | étant d'ailleurs antérieures à la tempête. La pointe de la flèche a dû être entièrement démontée sur 11 mètres de hauteur, la croix sommitale et les pierres étant descendues unes à unes (vingt-trois rangées de huit pierres). La croix en fer va elle aussi être rénovée : dorure des sphères en cuivre, soudage des trous et piqûres de rouille, ponçage et passage au goudron incolore. |